DÉCOLAGES

DÉCOLLAGE

Des papiers qui jadis avaient un sens, avec des histoires qui avec le temps changent de direction.

Un vieux journal suisse jaunis par le temps (1904) presque le moment des premiers
collages cubistes.
Les nouveautés qu’il annonce
semblent bien lointaines.

ARBRE DEMEURE VIDEO

ARBRE DEMEURE

Le déroulement d’une peinture étapes par étapes , le dessin qui met en place le sujet et la composition - La préparation de la toile, le dessin au pinceau, les première couleurs - les détails et la profondeur des couleurs.

PAR HUMOUR DE L’ART

PAR HUMOUR DE L’ART - VIDEOS

Des courtes vidéos presque pas sérieuses et doucement impertinentes sur l’art et la peinture.
Des questions essentielles posées par des enfants, des réponses pas toujours éclairantes par humour de l’art.

Un grand maître réponds enfin aux questions


TRÉSORS D’ATELIER

TRESORS D’ATELIER

“ Si tu ne viens pas à la peinture, c’est la peinture qui ira à toi “

Une sélection de peintures et de collages à découvrir. Choisissez, je vous les fait parvenir chez vous.


ÉCHELLE À LUNE

ÉCHELLE À LUNE

Si les échelles n’étaient là que pour grimper,
Il y bien longtemps que nous aurions arrêté de rêver.

La lune nous regarde,
Nous nargue
De nos échelles,
Elle n’a que faire.

La lune n’a pas de culotte, et elle s’en moque
Plus culottée elle aurait pu, nous faire basculer,
On aurait eu l’air fin !

Patients, les échelles,
Nous attendent.

 
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La nuit les alpinistes laissent la lune se reposer.
Les poètes et les pêcheurs aussi.

Sans caresses, les fesses s’affaissent,
Sans rêve, la lune nous délaisse.

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J’ai longtemps été voleur,
D’aurores, de printemps, d’amours,
Même de lune,
Lassé, j’ai regardé, le temps passer.

Les alpinistes n’ont pas compris,
Qu’il est dangereux,
De chatouiller la lune.

Taquinés par la lune,
La nuit, les alpinistes,
Font des rêves d’échelles.

Dire qu’il y en a encore pour croire,
Que c’est la même lune,
Dans le ciel tous les soirs.


LES HUPPÉPETTES

HUPETTES UN COUP

On a tendance à l’oublier que la huppe se porte haut, “Haut la Huppe” ! Il est important d’arborer fièrement sa hupette. Une petite série de gallinacés aux hupettes flamboyantes, on ne le dira jamais assez, tout est dans la hupette. Des feuilles tombées du ciel ou peut être plus simplement des arbres servent de corps. Des pétales de fleurs et un porte-plume qui cours avec son encre noir.

Des attitudes presqu’humaines, les bêtes nous ressemblent étrangement, à moins que ce ne soit l’inverse. Mes tentations anthropomorphistes ne sont jamais très loin. Je vous vois sourire, j’ai gagné.

5 dessins/collages sur papier Arche 25x35cm ( la Huppée Nible n’a pas voulu se faire photographier, quelle casse pieds ! ).


DES ÎLES ET DES IDYLLES

ILES ET IDILES

Où est-il le temps où loin du monde nous vivions confinés ? Surpris par le silence, nous regardions filler les jours qui s’étiraient tout en lenteur. Vivant ce paradis retrouvé nous pouvions errer de rives en rives sans regarder les tracas du monde. Idylle protectrice éphémère, elle cachait l’inconscience de notre égoïsme en nous faisait ignorer les souffrances des autres. Les portes finiraient bien un jour par s’ouvrir de nouveau. Souvenirs persistants, il reste désormais inscrit au fond de nous les traces de ces moments passés.

Les peintures sont les témoins du réel, il n’existe rien que nous ne créons.
On ne naît pas athée, c’est un long processus de libération.
“L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible” de Paul Klee


VUE SUR LAC - LES RÊVES ÉVEILLÉS

LES RÊVES ÉVEILLÉS D’UN CRÉATEUR TOUCHE-À-TOUT

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VUE SUR LAC

De Marie-Christine Hugonot aux éditions Glėnat

en vente en librairies,
6 pages sont consacrées à mon parcours
”Les rêves éveillés d’un créateur touche-à-tout”

Francis Berthault écrit des poèmes, photographie, imagine des collages et peint des tableaux. Il passe d'un art à l'autre au grés de sa fantaisie et de son imaginaire. C'est a Doussard, a' l'extrémité du lac d'Annecy, chez lui, dans son atelier ou la couleur jaillit de partout, que cet artiste aux talents multiples élabore une œuvre poétique, onirique et pleine d'humour.

« Je peins des rêves éveillés. Mes paysages sont une sorte de synthèse dans lesquels je mets plein de choses et inévitablement on  retrouve des éléments de mon environnement, le lac et les montagnes. » Francis Berthault, s’il s’implique dans la vie locale de son village, n’a rien d’un peintre local. Son cursus impressionne, et il a multiplié les expositions en France et à l’étranger depuis quarante ans. Sa vocation a débuté sur un lit d’hôpital un jour de printemps 1977. Ce Parisien, issu d’une famille modeste de quatre enfants, a pour père un ébéniste et «une mère ingénieuse» (c’est du Boby Lapointe). À dix-sept ans, il découvre la montagne, une passion dévorante qu’il vivra sportivement pendant sept ans, entre Chamonix et Leysin en Suisse. Elle lui a pris plusieurs de ses proches, elle est aussi la cause de son hospitalisation. L’idée de peindre pour occuper sa convalescence lui est soufflée par une amie. Il se prend au jeu et décide d’en faire son métier. Avec frénésie, il se prépare aux concours d’entrée de l’École des beaux—arts de Paris et à la Royal Acadeny de Londres. Reçu aux deux, il choisit Paris où il travaillera dans les ateliers d’Olivier Debré et de Jean Bertholle dont l’influence a été grande sur sa palette éclatante. Il obtient ensuite une maîtrise d’art plastique à Paris VIII. C’est donc armé d’un solide bagage qu’il s'e lance dans cette carrière artistique. En sortant de l’exposition « Laurens. Le cubisme, constructions et collages 1915-1919» a Beaubourg en I985-1986, il s’essaie au collage : «J’ai alors commencé à y travailler dans un esprit proche de Paul Klee qui m’a fait découvrir le moyen d’enrichir l’oeuvre par les mots. Pour moi, les collages restent liés au temps qui passe. Ils sont Faits avec des papiers qui ont une histoire, un vécu. Je collectionne les vieux papiers. Cela peut être très varié, a“ la Fois des emprunts russes, d’anciens actes notariés, des comptes de mon père, des vieilles cartes routières, et même des papiers de sachets de thé. . . Dans une déchi- rure, le hasard intervient, contrairement à la peinture. Je m’en inspire pour raconter une histoire, rebondir sur une idée.» Gaston Chaissac l’aurait-il inspiré? Il ne dément pas certaines affinités avec «le bricoleur du réel». Ses sources d’inspiration relèvent d’univers différents réunis par un regard décalé plein d’humour et une belle curiosité.

Berthault jubile. On le sent joyeux et très en verve, entouré de Capucine, sa femme architecte, et de ses enfants! Dans son atelier encombré de mille choses utiles à la composition de ses œuvres, un dôme constitué de toutes ses couleurs utilisées depuis ses débuts. Cette palette spectaculaire a une histoire. «Mon père était ébéniste et il m’avait fabriqué ce petit meuble sur lequel je pensais poser une palette que je changerais et puis, au fil du temps, le meuble est devenu palette, et maintenant il y a quarante ans de travail dessus. « Si l’on faisait une carotte, ce serait assez extraordinaire. Je l’ai même exposée.» C’est une montagne de peinture acrylique séchée aux couleurs éclatantes que l’on retrouve dans ses tableaux accrochés au mur. Pour lui, «il existe une volupté dans la couleur avec la peinture». Francis Berthault a besoin de passer d’une technique a l’autre. Raison pour laquelle sans doute il est aussi devenu photographe au service d’images poétiques en noir et blanc, sténographiées par ses soins. 

Il me rappelle Jacques Henri Lartigue par sa joie de vivre particulière et sa façon de vouloir tout capter. Et comme lui, il ajoute la la peinture et à la photo, mais dans des formats courts, des petits poèmes et des titres d’oeuvres en forme de jeux d'e mots très amusants. «Les peintres ont l’habitude de voir en grand-angle. Un photographe cadre. J’ai un petit bijou d’appareil numérique léger que j’emporte tout le temps avec moi, et je développe mes photos moi-même. Ça me fascine de donner une certaine image de la réalité.» Ce personnage modeste et attachant, a l’imagination débordante, est resté un grand gamin, vraiment heureux de pouvoir prendre du recul, de partir chaque jour en montagne... et d’avoir un vrai réseau de collectionneurs, qui le suivent pour certains depuis ses débuts et qui l’encouragent dans ses figures libres .


TEINTES À MARC

TEINTES À MARC

Au départ des vieux filtres à café usagés, pas de quoi susciter le début d’une peinture, me direz-vous ? Ceux qui suivent mon travail se souviennent de mes séries sur les sachets de thé (j’y retourne régulièrement). Et bien le café laisse de belles traces propices à des débuts de peinture, et cette forme en demi lune, et de 2 pour un bel oval, le rêve apparaît. Un café, c’est un moment qui passe, une petite tranche de vie. Désolé Nespresso, le rêve en capsules, non merci.
J’ai essayé de lire l’avenir dans le marc de café, sans grands succès, alors j’ai du me contenter du présent, un présent que je vous livre.